Ces marchés ont connu une demande croissante de riz, a indiqué le Département des marchés de l’Afrique, de l’Asie de l’Ouest et du Sud du ministère.
Le département a cité des statistiques de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, selon lesquelles la consommation de riz en Afrique, avec une population de plus d’un milliard d’habitants, était estimée à quelque 24 millions de tonnes par an et est en augmentation.
Depuis 2009, l’Afrique a importé chaque année entre 8 et 10 millions de tonnes de riz, pour une valeur comprise entre 3,5 et 5 milliards de dollars.
Le département a souligné que la demande d’importation de riz en Asie de l’Ouest et du Sud était également élevée. Cependant, à l’heure actuelle, de nombreux pays, comme l’Arabie saoudite, le Koweït et le Bangladesh, importent principalement du riz de Thaïlande ou d’Inde.
Les statistiques du Département général des douanes du Viet Nam montrent qu’en novembre 2014, le riz vietnamien était exporté vers 46 des 78 marchés d’Afrique, d’Asie de l’Ouest et du Sud, avec un chiffre d’affaires total d’environ 410 millions de dollars EU.
Les exportations de riz vers les principaux marchés, notamment la Côte d’Ivoire, l’Angola et le Cameroun, ont toutefois fortement diminué l’année dernière en raison de la concurrence des prix de la Thaïlande, de l’Inde et du Pakistan.
Cette baisse est également attribuée à l’impact de l’épidémie d’Ebola, qui a frappé plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
Le ministère estime qu’il existe un potentiel important pour le Viet Nam d’accroître ses exportations de riz vers ces marchés cette année.
Parmi les mesures prises pour stimuler les exportations de riz, a indiqué le ministère, figurent la négociation de protocoles d’accord (MoU) pour vendre du riz à la Côte d’Ivoire, au Kenya, à l’Angola, au Mozambique et à Madagascar.
En outre, les efforts de commercialisation et de promotion seraient renforcés, tandis que la coordination avec d’autres agences gouvernementales impliquées dans les exportations agro-forestières et halieutiques serait améliorée.
Un soutien pour fournir des informations et des opportunités sur le marché, ainsi que la création d’entrepôts sur les principaux marchés, tels que le Cameroun, l’Angola et le Mozambique, seraient également fournis pour permettre aux exportateurs vietnamiens de se développer plus facilement sur ces marchés.
2014 a été une année difficile pour les exportations de riz du Viet Nam en raison de l’impact de l’offre excédentaire, des stocks élevés et de la pression importante de la concurrence, sans compter l’impact d’El Niño, d’Ebola et des troubles politiques dans plusieurs régions.
Les statistiques montrent qu’en novembre, les exportations de riz du Viet Nam ont atteint 6,062 millions de tonnes, évaluées à 2,8 milliards de dollars, en baisse de 2,3 pour cent en volume et en hausse de 2,6 pour cent en valeur. Les exportations de riz pour l’ensemble de l’année devraient s’élever à 6,5 millions de tonnes.
Alors que les difficultés des exportations de riz devraient persister cette année, le ministère a exhorté à surveiller de près les fluctuations du marché et à élargir les exportations vers de nouveaux marchés potentiels, tout en améliorant la qualité du riz vietnamien.
Le Mexique impose une taxe de 20 pour cent sur les importations de riz
Depuis le 9 janvier, le riz vietnamien est soumis à une taxe de 20 % à l’importation au Mexique et un taux de 9 % est appliqué au riz cultivé dans les rizières.
Cette augmentation de la taxe vise à protéger la production de riz mexicaine, après que la culture de riz mexicain a diminué de près de 88 % après l’entrée en vigueur des politiques de libre-échange du pays sur les importations de riz.
L’Association alimentaire du Vietnam a noté que le Mexique était un nouveau client potentiel pour les exportations de riz du Vietnam.
Source: http://www.mard.gov.vn